Ce colloque est soutenu par l’Institut Sociétés en Mutation en Méditerranée (SoMuM), dans le cadre de l’Appel à projets 2024 de SoMuM – Soutien aux manifestations scientifiques.
Présentation
Quelles sont les espaces et conditions de la création artistique en exil ? Comment concevoir l’artivisme par rapport aux migrations ? Comment l’art peut-il « faire preuve » d’injustices et de violences ? Quelles injonctions se cachent derrière la figure de l’« artiste en exil » ? En interrogeant de manière critique le rapport entre art, justice et migrations, ce colloque propose une réflexion pluridisciplinaire autour de trois thèmes : tout d’abord, le rôle des structures culturelles dans l’accueil des artistes en danger, pendant et après les urgences qui les poussent à partir. Ensuite, les mobilisations et les résistances par l’art, qui pose la question du lien entre esthétique et politique. Enfin, la manière dont de nouveaux processus créatifs peuvent témoigner des formes d’injustice.
Programme
Jeudi 4 avril
9h15-9h30 : Introduction par le comité d’organisation
9h30-11h15 : Pendant et après l’urgence : la mobilisation des structures culturelles pour les artistes en danger
11h30-13h : Archives et expositions : comment (dé)construire les récits sur l’art « en exil »
Pause repas
14h-14h30 : Frontières (in)visibles. Court-métrage d’Ali Zareghanatnowi et Melissa Moralli
14h30-16h : Artivisme et migrations
16h15-18h : Traverser la mer Méditerranée : écritures alternatives de l’enquête
18h30 : CIRQUIN. Un spectacle d’Órion Lalli
Vendredi 5 avril
9h30-11h : Le droit à la ville : citoyenneté et appropriation de l’espace public
11h15-12h45 : Genre et migrations : le corps comme espace politique
Pause repas
14h-14h45 : Conférence de clôture de Michel Agier
14h45-16h15 : L’art de faire preuve : témoigner des violences par un processus créatif
Lieu
Mucem, fort Saint-Jean – MucemLab (Entrée Vieux Port), Marseille
Public
Ouvert à toutes et à tous