"Des lieux, Des mondes, EIDōLA" - 7 vidéos, collection du FRAC PACA (2013-2019)

Gratuit, sur réservation : www.billetweb.fr/eidola

Programme :

 Mardi 12 octobre  

• 9h30 : Présentation du programme par les étudiants du Master 2 APSA
• 10h15 et 11h00 : Randa Maroufi - "Bab Sebta (La porte de Ceuta)" (2019). Durée : 19 min.
• 10h40 et 11h20 : Romain Kronenberg - "Rien que la terre et de plus en plus sèche" (2016). Durée : 15min50.

Pause

• 14h15 (1) – 14h35 (2) – 15h14 (3) : Katia Kameli - "Le Roman algérien" chapitres 1, 2 et 3 (2016, 2017 et 2019). Avec la participation de Marie-José Mondzain. Durée : 16min35, 34 min et 45 min.
• 16h00 : Rencontre avec Katia Kameli.
• 17h00 – Inauguration de la programmation dans le cadre du partenariat associant Aix-Marseille Université et le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur.
• 17h20 : Randa Maroufi, "Bab Sebta (La porte de Ceuta)" (2019). Durée : 19 min.
• 17h45 : Romain Kronenberg - " Rien que la terre et de plus en plus sèche" (2016). Durée : 15min50.

 Mercredi 13 octobre     

• 10h30 et 11h10 : Ismaël Joffroy Chandoutis - "Swatted" (2018). Durée : 21 min.
• 10h55 et 11h31 : Sara Sadik -  "Lacrizotiek" (2019). Durée : 10 min. 26.  

Pause

• 14h15 et 15h20 : Gilles Desplanques - "L'île de bêton" (2016). Durée : 9 min. 20
• 14h30 et 15h35 : André Fortino -  "Les Paradis Sauvages" (2013), co-réalisateur Hadrien Bels. Durée : 45 min.
• 16h30 :  Rencontre avec Gilles Desplanques, André Fortino et Hadrien Bels.

 Jeudi 14 octobre

• 10h15 et 11h00 : Randa Maroufi - "Bab Sebta - La porte de Ceuta" (2019). Durée : 19 min.
• 10h40 et 11h20 : Romain Kronenberg - "Rien que la terre et de plus en plus sèche", 2016. Durée : 15min50.

Pause

• 14h15 (1) – 14h35 (2) – 15h14 (3) : Katia Kameli - "Le Roman algérien", chapitres 1, 2 et 3 (2016, 2017 et 2019). Avec la participation de Marie-José Mondzain. Durée : 16min35, 34 min et 45 min.

Vendredi 15 octobre

• 10h30 et 11h30 : Gilles Desplanques - "L'île de bêton" (2016). Durée : 9 min. 20
• 10h45 et 11h45 : André Fortino, "Les Paradis Sauvages" (2013), co-réalisateur Hadrien Bels. Durée : 45 min.

Pause

• 14h15 et 14h55 : Ismaël Joffroy Chandoutis -  "Swatted" (2018). Durée : 21 min.
• 14h40 et 15h20 : Sara Sadik  - "Lacrizotiek" (2019). Durée : 10 min. 26.  
• 15h30 : Rencontre avec Sara Sadik
• 16h30 : Clôture - Rencontre avec les étudiants du M2 APSA

Gratuit sur réservation : www.billetweb.fr/eidola

- A propos-

    Pour les grecs de l’Antiquité, le terme eídōlon désignait le double d’une chose vue. Les textes du 5e siècle témoignent d’une mutation profonde affectant le sens de ce mot, celle-ci marquant l’avènement de l’image en tant que représentation (eídōlon eikōn).
    La littérature est si riche à ce sujet qu’elle confère valeur plurivoque aux eídōla.  Jean-Pierre Vernant souligne que, « de l’eídōlon, double fantomatique, présence ici-bas d’une réalité surnaturelle, on est passé à l’eídōlon, artifice imitatif ». Pour Platon, s’il présente une apparence sensible, l’eídōlon n’en relève pas moins du non-être. Il peut ainsi donner à connaître des réalités contrastées, situant sur le même plan des faits tangibles, des phénomènes occultés, ignorés, disparus ou encore rendus invisibles. Une telle mise en jeu de l’absence ouvre à un questionnement sollicitant les figures et les lieux désignés ou suggérés dans les sept vidéos rassemblées à l’occasion de cette programmation.  
    De quelle manière les images, du fait même de leur dualité et de leur part d’ombre, nous portent-elles à percevoir ou bien à deviner la coexistence de plusieurs mondes ?

    Réalisées entre 2013 et 2019, les sept vidéos choisies à l’occasion de cette programmation intriquent des dimensions sociales, politiques et culturelles complexes. La pluralité de lieux-mondes hétérogènes y fait écho à une époque et une condition, les nôtres, hantées par l’abandon des régimes unifiés de temporalité et de spatialité qui, au temps de la modernité encore, caractérisaient l’universalisme occidental. « Aussi, écrivent Aurélien Barreau et Jean-Luc Nancy, ne vivons peut-être pas plus dans un monde ou dans plusieurs mondes que le ou les mondes ne se déploient, divergent ou se recoupent en nous et par nous. »

    Sept vidéos choisies à l’occasion de cette programmation intriquent des dimensions sociales, politiques et culturelles complexes. La pluralité de lieux-mondes hétérogènes y fait écho à une époque et une condition, les nôtres, hantées par l’abandon des régimes unifiés de temporalité et de spatialité qui, au temps de la modernité encore, caractérisaient l’universalisme occidental. « Aussi, écrivent Aurélien Barreau et Jean-Luc Nancy, ne vivons peut-être pas plus dans un monde ou dans plusieurs mondes que le ou les mondes ne se déploient, divergent ou se recoupent en nous et par nous. »

Le FRAC fait œuvre commune avec Aix-Marseille Université :

Le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur est riche d’une très importante collection d’œuvres vidéo. Ce fonds de 129 films, qui s’enrichit d’année en année, offre un regard essentiel sur l’évolution de ce médium dans la création contemporaine. Pour le mettre en valeur et le sortir de ses réserves, un partenariat astucieux a été mis sur pied avec Aix-Marseille Université, un workshop grandeur nature avec exposition à la clé.