Pour nos sociétés connectées et réactives, saturées d’informations vérifiées ou non, le partage des connaissances est un enjeu majeur. Il répond également à une demande d’acteurs non académiques désireux de collaborer à la production des connaissances et de revisiter le modèle univoque d’un savoir distribué verticalement.
En outre, comme la crise sanitaire du Covid l’a intensément illustré, la méconnaissance du fonctionnement du monde de la recherche et la remise en cause de la légitimité de la parole scientifique sont des éléments émergents du discours public. Face à ce constat, les expériences collaboratives, interdisciplinaires et partagées, sont des outils nécessaires pour reconstruire un rapport apaisé et confiant à la science et pour vivifier le dialogue entre le monde académique et un large public. Elles permettent aussi de rendre visible toutes les connexions des travaux scientifiques avec les sphères économiques, la médiation et la restitution des différents médias et canaux de diffusion, les partenaires institutionnels locaux, nationaux et internationaux, les collectifs tels que les associations, groupes de pression, ONG…
Développer des actions au service des liens entre Science et Société, c’est :
- s’interroger sur les modes de production de nos connaissances, sur leur impact et leur visibilité sur un large public, sur les formes de la médiation et d’appropriation
- répondre aux questionnements des chercheuses et des chercheurs sur leur place dans la cité et à une demande de la société civile sur le sens de la recherche et la restitution des résultats
- retisser les liens entre le monde de la recherche et la communauté citoyenne
Un exemple de recherche interdisciplinaire au sein d’Aix-Marseille Université et ses connexions avec la société : la grotte Cosquer, sanctuaire ornée préhistorique menacé par le changement climatique et la pollution marine :
