Fil d'actualités

Ce sujet de post-doc est porté et encadré par Christophe ALMARCHA (IRPHE) & Pierre BOIVIN (M2P2)

Ce sujet de post-doc est porté et encadré par Patrice LE GAL (IRPHE), Benjamin FAVIER (IRPHE), Stephane VIAZZO (M2P2) & Uwe HARLANDER (BTU)

Ce sujet de post-doc est porté et encadré par Lounès TADRIST (IUSTI), Irina MARTIN (IUSTI) & Maxime CHINAUD (IUSTI)

Ce sujet de post-doc est porté et encadré par Gautier VERHILE (IRPHE) & Fabien CANDELIER (IUSTI)

Ce sujet de post-doc est porté et encadré par Joel MARTHELOT (IUSTI), Cédric BELLIS & Stéphane BOURGEOIS (LMA)

Ce sujet de post-doc est porté et encadré par Emilie Franceschini (LMA) & Laurence Bergougnoux (IUSTI)

01 juillet 2020

Il est possible de retrouver l'ensemble des dates des instances de l'institut en consultant le calendrier.

12 juin 2020

Consulter les rubriques « appels à projets en cours » ou « opportunités » pour en savoir plus…

02 juin 2020 

• Projet Anomalous Persistence of Evaporating Dense Sprays (porteur Emmanuel VILLERMAUX / Laboratoire IRPHE)

Ce projet vise à lancer de nouvelles recherches pour comprendre la persistance anormale des vaporisations denses en évaporation qui sont, dans la nature et les artefacts, la règle plutôt que l'exception. La question de la durée de vie en air de gouttelettes d'aérosols à la suite, par exemple, d'une expiration n'est pas évidente. Ces gouttelettes sont généralement formées dans un essaim, avec des tailles largement réparties et un espacement proche de sorte que l'image académique de la gouttelette unique qui s'évapore seul dans un environnement sec est un paradigme inadéquat. Ces pulvérisations peuvent être impressionnantes, plus persistantes que prévu, un fait qui s'applique à la transmission de la maladie mais qui prévaut au-delà du contexte de la toux ou des éternuements, ou le transport de polluants par épandage agricole. Nous expliquons pourquoi de nouvelles recherches, guidées par des découvertes anciennes mais apparemment oubliées, sont nécessaires pour progresser sur cette question.

• projet CABRIBIO (porteur Maxime CHINAUD / Laboratoire IUSTI)

La forme d'une interface entre deux fluides non miscibles permet de caractériser les propriétés physico-chimiques de l'interface de manière non-intrusive. Ces propriétés sont des éléments clés pour comprendre les phénomènes de transfert de masse et les réactions biochimiques aux interfaces. Dans ce projet, nous proposons d'étudier les propriétés interfaciales d'un fluide biologique actif en présence d'un transfert de masse et/ou stimulé par des réactions chimiques. Nous allons considérer une goutte de liquide placée entre deux plaques horizontales dans une configuration semblable à une cellule de Hele-Shaw [20]. Ce dispositif expérimental présente deux avantages principaux : il permet de contrôler finement le transfert de masse (régime diffusif) et d'évaluer les propriétés interfaciales en régime quasi-statique. La cellule de Hele-Shaw permet de séparer les effets des transferts de chaleur et de masse de la mécanique du pont liquide. Dans cette configuration, les propriétés de l'interface, modifiées par les suspensions biologiques contenues dans le fluide, seront mesurées simultanément par une technique optique et une technique mécanique utilisant une échelle de poids de précision. Nous mesurerons la forme et la position de l'interface et les forces du pont liquide, ce qui nous permettra d'accéder à l'évolution des transferts de masse par évaporation et aux modifications des énergies de surface induites par les réactions biochimiques.

• projet CROCS (porteur Thomas FASQUELLE / Laboratoire IUSTI)

Le Présage est un restaurant qui sera construit en 2021 au sein du Technopole de Château-Gombert à Marseille. Ce restaurant associera un réflecteur Scheffler à concentration solaire et un bâtiment à faible consommation d'énergie afin d'offrir un lieu agréable pour manger des aliments de haute qualité sans carbone. Une collaboration avec le laboratoire IUSTI a débuté afin de travailler expérimentalement (grâce à un prototype) et numériquement sur l'optique, l'amélioration du transfert de chaleur et le stockage de l'énergie thermique.

• projet D2LIFE (porteur Cristian BARCA / Laboratoire M2P2)

La liquéfaction hydrothermale est un processus de condition hydrique sous-critique qui peut convertir la biomasse humide en une phase huileuse riche en composés hydrophobes (bio-huile), une phase aqueuse riche en composés solubles et une phase résiduelle solide riche en minéraux. Un grand nombre d'études internationales ont étudié la production de bio-huile par liquéfaction hydrothermale de la biomasse résiduelle pour proposer un vecteur d'énergie alternatif aux combustibles fossiles conventionnels. Cependant, très peu d'études se sont concentrées sur la récupération des fractions minérales (par exemple le phosphore, les métaux), et les mécanismes d'interaction entre les composés minéraux et organiques lors de la liquéfaction hydrothermale sont encore peu clairs. Ce projet vise à comprendre le comportement des composés minéraux et à décrire leur répartition entre les différentes phases résultant de la liquéfaction hydrothermale de la biomasse résiduelle, avec une attention particulière au phosphore (P). Le digestat issu de la digestion anaérobie des boues d'épuration sera utilisé comme matière première organique. L'effet de divers paramètres, dont la pression, la température, le temps de réaction et l'ajout de réactifs (CaO), sur les voies de conversion et les compositions minérales des phases de l'effluent seront étudiés par des expériences comparatives de liquéfaction hydrothermale à l'échelle du laboratoire. Des expériences d'extraction et de purification sélective seront réalisées pour déterminer les principales phases minérales et évaluer la disponibilité du P et des métaux dans les résidus solides de liquéfaction hydrothermale. En effet, la connaissance et la compréhension du comportement des composés minéraux dans des conditions d'eau sous-critiques est indispensable pour optimiser le processus hydrothermal et améliorer l'efficacité de récupération des composés minéraux à partir des phases résiduelles, selon le concept de «pas de production de déchets solides».

• projet MONSTER (porteur Malek ABID / Laboratoires IRPHE & IUSTI)

L'étude des vagues extrêmes est un problème difficile pour des raisons de sécurité et en tant que problème ouvert en physique non linéaire. En fait, en raison du réchauffement climatique, on observe une augmentation de l'occurrence des vagues de mer extrêmes et des impacts de vagues extrêmes ayant des effets destructeurs. En zone côtière, les vagues de mer extrême présentent un réel danger pour la population et affectent les activités humaines (industrie, tourisme, transport maritime, pêche, etc.) causant des morts et des blessés et des dommages importants sur les navires. D'un point de vue physique, il n'y a pas de consensus sur les mécanismes de génération des vagues scélérates connues. De plus, jusqu'à présent, il n'existe aucune étude dans le cadre des équations de gouvernance totalement non linéaires qui ait examiné la dynamique des vagues extrêmes de l'océan en présence de courants cisaillés verticalement dans l'eau d'une profondeur arbitraire. L'objectif du présent travail est d'aborder ce problème dans le cadre de la modélisation mathématique, les simulations numériques et les études expérimentales.

• projet THEOS (porteur Philippe LASAYGUES / Laboratoires LMA, IRPHE, IUSTI)

Le contrôle et la surveillance de la croissance du squelette de l'enfant sont essentiels pour un diagnostic précoce et un suivi thérapeutique de pathologies osseuses pédiatriques. Aujourd'hui, il est prioritaire de mieux comprendre le comportement biomécanique des os d'enfants afin de développer un dispositif de diagnostic dédié et associé à de nouvelles perspectives thérapeutiques. Des sujets de recherche pertinents sont ainsi proposés : l'évaluation de la caractérisation mécanique de la qualité de l'os de l'enfant, le développement d'une modalité d'échographie paramétrique à haute résolution et l'utilisation des ultrasons la stimulation comme traitement thérapeutique.

25 mai 2020

Après deux mois de fermeture, les laboratoires de l'institut ouvrent leurs portes de manière partielle et progressive.