Veronica d'Ambrosi récompensée par un prix de la SFEN !

Veronica D'Ambrosi SFEN
Veronica D'Ambrosi reçoit un prix de la SFEN

Veronica D'Ambrosi, a reçu pour son travail de thèse une mention dans la catégorie Prix Jean Bourgeois de la SFEN (Société Française d’Énergie Nucléaire).

Ce prix vient récompenser son travail de recherche réalisé dans le cadre de la thèse « Détection de l’Interaction Pastille-Gaine (IPG) et de la fusion à cœur lors d’une irradiation de type transitoire de puissance dans le réacteur Jules Horowitz (RJH) : modélisation et méthode de mesure en temps réel des déformations d’un crayon combustible ». Un travail co-encadré par Jean-Marie Gatt (CEA) et Frédéric Lebon (AMU-LMA), mais aussi Christophe Destouches (CEA), Jérôme Julien (CEA) et Daniel Parrat (CEA)

Ce prix vient-il couronner un point spécifique de vos travaux ?

Cette mention constitue une reconnaissance très prestigieuse pour l’ensemble des travaux de thèse, « la cerise sur le gâteau », un gâteau difficile à préparer mais qui m'a beaucoup enrichi, personnellement et professionnellement.

Quel est votre poste actuel et quel est son lien avec vos travaux antérieurs ? 

Je suis en ce moment en intérim auprès du Laboratoire d’Etudes de Conception et d’Irradiations Multifilières, dans le Service d’Etudes et Simulation du comportement des Combustibles du Département d’Etudes des Combustibles au CEA. J’applique donc au quotidien les compétences développées au cours du projet de doctorat dans le cadre d’un projet international d’irradiation qui étudie les effets de l’amorce de la fusion sur le combustible REP. J’ai la chance de tirer profit au maximum de mes études, des connaissances qui m’ont été transmises et de continuer à accroître mes compétences techniques.

Pourquoi avoir choisi ce sujet en particulier ? 

Au cours de mon stage de fin d’étude, j’ai décidé de poursuivre ma formation par une thèse de doctorat multi-physique et multidisciplinaire, dans le but de me confronter avec la gestion et la réalisation d’un projet complexe et innovant avec des études à la fois expérimentales, analytiques et numériques. Le sujet de la thèse est très actuel puisqu’il est né d’une stratégie d’amélioration de la flexibilité des réacteurs nucléaires face à l’intégration des énergie renouvelables. Ça me passionnait la possibilité d’apporter ma contribution pour garantir de plus en plus une utilisation durable, sûre et compétitive de l’énergie nucléaire.

 

Mots-clés
ISFIN
CEA
LMA
SFEN
Reacteur Jules Horowitz (RJH)
Energies renouvelables